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Il est bien de connaître et d'appliquer les techniques de réadaptation pour améliorer la vie des personnes atteintes d'un traumtisme crânien mais il est encore préférable de les prévenir.
Un traumatisme crânien (TC) peut être engendré de différentes façons et à différents degrés de sévérité. Le TC léger, aussi connu sous le nom de commotion cérébrale, est celui que l’on rencontre le plus souvent, particulièrement chez les sportifs comme au hockey ou en boxe. Un traumatisme crânien peut également arriver lors d’un accident de travail ou un accident de la route.
La meilleure prévention d’un traumatisme cranio-cérébral est le port d’un casque de protection lors d’une activité comportant des risques de chocs violents (comme le vélo, la moto, le football, les arts martiaux, etc.). Après avoir subit un premier traumatisme crânien, les risques d’en engendrer un autre sont plus élevés qu’une personne n’en ayant jamais subit, donc, la prévention se doit être encore plus présente. Alors, protégez-vous la tête!
Référence : Réalisé et validé en collaboration avec des professionnels de la santé sous la direction du Dr Anne Richard, Traumatisme crânien : les sportifs doivent éviter le risque d'une deuxième commotion.
Cet article met fin à ce blogue sur les traumatismes crâniens et les activités physiques adaptées. Pour toutes informations supplémentaires ou commentaires pertinents, vous pouvez m’écrire dans les espaces prévues à cette fin et/ou référez-vous aux sources mises au bas de chaque article.
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Les difficultés majeures que peuvent rencontrer les personnes atteintes d’un traumatisme crânien sont la diminution de la concentration et le manque de motivation. Des exercices stimulants ainsi que des exercices en équipe peuvent encourager la personne et l’aider dans son apprentissage. La variation des exercices peuvent maintenir l’intérêt tout en gardant un certain degré de difficulté pour susciter leur concentration.
« L'activité sportive constitue un outil d'activation motivationnelle. » Les sports collectifs comme le basketball, le badminton ou les activités de plein air stimulent la motivation (encouragement de l’équipe) et améliore la concentration (progression et répétition dans le sport comme dribler avec un ballon). De plus, ces sports permettent des perturbations externes de vitesses, de directions et de forces différentes. Tous ces éléments viennent améliorer le temps de réaction, la précision et la vitesse des mouvements, l’équilibre et la coordination.
En d’autres mots, une pratique sportive aléatoire permet une certaine variabilité, un nombre de répétitions élevées, une fréquence élevée et une progression en plus d’apporter des feedback d’encouragement. Elle est une excellente intervention fonctionnelle et donc, permet une meilleure réadaptation.
notes du cours de rééducation motrice par Martin Lemay
Référence: Propos de réadaptation, vol. 8, no 3, décembre 1989, p. 13-15.
Référence : Dr Jean-François PATRY, Dr Hélène CORNELOUP, Mme Ckrystel SIMON, Dr Xavier de BOISSEZON, Traumatisme crânien et pratique sportive, CRF Louis BACHES, 2001.image tirée du site: http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Basketball_current_event.svg?uselang=fr
image tirée du site: http://www.ufolep51.org/sports/pratiques-sportives/badminton/
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Gymnase
Suite aux séances en piscine, la condition physique des personnes ayant un traumatisme crânien s’en retrouve améliorée. Ils peuvent alors poursuivre leurs activités physiques adaptées en gymnase. Cela consiste à suivre un programme d’exercices qui servira d’évaluation pour permettre de définir les objectifs spécifiques à atteindre. Les exercices choisis sont d’ordre moteur et cognitif afin d’évaluer leur déplacement, leur équilibre, leur coordination, leur compréhension, leur initiative, etc. Cela permettra « d’élaborer un programme d'exercices adéquats visant surtout le renforcement musculaire et l'amélioration de la capacité aérobie ».
image tirée du site: http://www.lycee-alfredcostes.ac-creteil.fr/spip_datice/spip.php?article187
Gym
À la suite de tous ces tests en gymnase et après avoir établi les objectifs spécifiques en lien avec la condition physique de la personne, le programme d’exercice se fera en salle de conditionnement physique. Ce programme, en plus d’améliorer l’endurance cardiovasculaire, la force et l’endurance musculaire, consiste à améliorer la coordination et l’équilibre mais également les habiletés motrices et la précision des mouvements. Des exercices de course, de saut, de déplacements, de transfert feront partis du programme tout dépendant de la condition de la personne. Leur niveau d’apprentissage moteur et cognitif les amènera graduellement à devenir plus autonomes.
Référence: Propos de réadaptation, vol. 8, no 3, décembre 1989, p. 13-15.
image tirée du site: http://premierfitnesclub.com/
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Les gens ayant subi un traumatisme crânien doivent passer par plusieurs évaluations avant d’entreprendre un programme d’activités physiques. L’approche thérapeutique reconnue « comme l’une des meilleures approches pour la gestion des traumatismes crâniens légers » est celle de la neuropsychologie et de la kinésiologie combinée à des traitements pharmacologiques. Tel que décrit dans un des articles précédents, après avoir subit un choc violent au corps provoquant un déplacement brusque de la tête ou un coup directement à la tête, il est plus que probable d’engendrer des troubles cognitifs, émotionnels et/ou moteurs. Cette approche permet d’évaluer tous ces aspects et de les améliorer par des « stimulations en fonction des atteintes préalablement identifiées sur les plans moteurs, kinesthésiques et cognitifs ».
tiré du site: http://www.neurosport.ca/approche-therapeutique
image tirée du site: http://physiomax.blogspot.ca/2010/12/concussion-commotion-cerebrale.htmlPiscine
Aussitôt qu’ils sont aptes à commencer leur programme d’activité physique adaptée, les objectifs sont d’améliorer leur endurance générale mais également leur équilibre et leur coordination. Comme la majorité des gens ayant subit un traumatisme sont devenus déconditionné par l’arrêt de leurs activités, les entraînements en piscine seront favorisés davantage pour débuter le programme. Les aspects avantageux de cet endroit sont de :
- diminuer des impacts et la pression sur le corps en suprimant la gravité par la force de flotabilité
- détendre les muscles par la température de l’eau élevée
- protéger le corps en cas de chute, de perte d’équilibre ou de manque de coordination
- travailler contre une résistance progressive
Les exercices en piscine débutent par un 5 minutes d’échauffement statique. Des exercices de nages à difficulté progressive permettent d’améliorer l’endurance et la force musculaire en plus de travailler sa coordination et son équilibre. Finalement, une période de relaxation pour permettre aux gens de bien récupérer de la séance d’entraînement mettra fin à la séance en piscine.
note du cours de blessures musculosquelettiques par Denis Marchand
Référence : Propos de réadaptation, vol. 8, no 3, décembre 1989, p. 13-15.
Image tiré du site: http://www.cliniqueoptiforme.com/service.php#physiotherapie
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Les symptômes d’un traumatisme crânien peuvent persister pendant plus d’une semaine, voire des mois dans certains cas, particulièrement chez les enfants ou les personnes ayant déjà subit un traumatisme antérieurement. Il a été démontré que plus vite on débute les traitements, moins la récupération sera longue. Pour une récupération des plus optimales, il a souvent été recommandé de maintenir le repos et l’arrêt de ses activités tant que les symptômes sont présents.
Cependant, il est toutefois démontré que le repos en soi n’est pas l’unique « traitement » pour une récupération suffisante. Le repos est recommandé « davantage par prudence que par effet réel sur le cerveau ». Bien qu’il soit indiqué que l’on ne peut se remettre entièrement d’un traumatisme crânien, il existe des traitements efficaces pour améliorer en même temps les troubles cognitifs, émotionnels et moteurs (décrits dans les articles précédents) occasionnés par le choc traumatique. « Pour assurer un maximum de récupération, le cerveau a besoin d'être progressivement stimulé pour s'adapter aux exigences de l'environnement. » Une combinaison de traitements peut alors diminuer ou même faire disparaître les symptômes, comme la fatigue et les maux de tête, et diminuera les problèmes de concentration et de mémoire en améliorant les capacités tant au plan moteur que psychologique. Quelques activités physiques adaptées seront brièvement présentées dans les prochains articles.
Références: Dr. L Purcell et le Dr. J. Kissick pour le Programme d'éducation et de sensibilisation aux commotions cérébrales Pensez d'abord - Du sport intelligent. Version juillet 2005
Tiré du site: http://www.neurosport.ca
Image tirée du site: http://www.presentermedia.com/index.php?target=closeup&maincat=clipart&id=10344
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