• Plusieurs symptômes peuvent être détectés lors d'un choc à la tête, soit directement après l'impact ou plusieurs jours après et peuvent s'intensifier si l'on ne diminue pas ses activités quotidiennes (ex: travail, études, sport). Les symptômes les plus souvent rencontrés sont les suivants:

    • Maux de tête
    • Étourdissement
    • Nausée et/ou vomissement
    • Vision double ou embrouillée
    • Irritabilité, saute d'humeur
    • Agitation
    • Fatigue
    • Problèmes de sommeil
    • Sensibilité exagérée au bruit et à la lumière
    • Sentiment de dépression, de frustration ou d'impatience
    • Baisse de concentration
    • Perte de mémoire ou oublis
    • Ralentissement de la pensée

    Si une personne ayant subi un choc à la tête ressent au minimum trois de ces symptômes, il est fort probable qu'il s'agisse d'un traumatisme crânien et doit consulter un médecin.

    Tant que les symptômes sont présents, la première étape lors d'un traumatisme, qu'il soit léger ou grave, est l'arrêt complet des activités et le repos. Les cellules endommagées au cerveau lors du choc affectent beaucoup son fonctionnement normal tant au plan cognitif que moteur (comme il a été décrit dans les articles précédents).

    • Pour un étudiant, cela consiste à un retrait scolaire indéterminé.
    • Chez le travailleur, un arrêt de travail peut être envisagé.
    • Dans le cas d'un sportif (ou athlète), l'arrêt de la compétition ou du sport est primordiale.

    Tiré du site: http://www.neurosport.ca/
    Référence:
    Leclerc, Suzanne, Commotion cérébrale et traumatisme craniocérébral léger, Éducation, Loisir et Sport Québec, 2011.

    image tirée du site: http://ekladata.com/j5fgk_t0nNQLghJ0adEWQ8u0nrU.png


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  • Outre les déficiences et les déficits neuropsychologiques, les lésions cérébrales peuvent aussi causer des troubles psychologiques.

    Lésions frontales: apragmatisme (incapacités à entreprendre des actions), une perte de contrôle ou une impulsivité (avec tendances psychopathologiques latentes)

    Lésions temporales: anxiété, colère (agressivité), peur intense, dégradation de la conscience en soi (perte de sa personnalité), troubles de l'humeur, altération du comportement sexuel

    Ces troubles psychologiques reliés aux lésions amènent également des troubles psychologiques réactionnels (ex: "la prise de conscience, les réactions de l'entourage en lien avec l'atteinte physique et le potentiel intellectuel perdu"). L'apprentissage moteur est grandement affecté et il y a désorganisation de la mémoire et le rendement de l'acquisition de l'information n'est plus optimal.

    tiré de l'Académie de Nancy-Metz, "Les traumatisés crâniens", GTP "EPS adaptée" 2009
    image tiré du site: http://fr.123rf.com/photo_14119277_le-fonctionnement-du-cerveau-intelligence-isole-sur-un-fond-noir-avec-des-engrenages-et-rouages--en-.html


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  • Les lésions, tout dépendant des structures atteintes, peuvent occasionner des déficiences et déficits neuropsychologiques. En voici quelques exemples:

    Lobe Frontal

    • Perte de l'odorat
    • Troubles de l'articulation du langage (lésions focales)
    • Troubles de déglutition
    • Hémiplégie: atteinte des voies motrices(lésions focales)
    • Troubles du mouvement volontaire 
    • Troubles de la mémoire (lésions difuses)
    • Troubles des fonctions exécutives

    Lobe Temporal

    • Surdité
    • Troubles de la mémoire (lésions difuses)

    Lobe Pariétal

    • Troubles de l'attention (lésions difuses)
    • Troubles perceptif et non reconnaissance d'objets, d'images

    Lobe Occipital

    • Troubles neuro-ophtalmologiques: déficit visuel

    Le cervelet et le tronc cérébral

    • Troubles d'équilibre
    • Troubles de coordination

    tiré de l'Académie de Nancy-Metz, "Les traumatisés crâniens", GTP "EPS adaptée" 2009
    image par Christian Duval, notes du cours: Activité physique chez les adultes en situation d'handicap


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  • Les troubles cérébraux occasionnés par un traumatisme crânien peuvent se situer dans plusieurs régions du cerveau. Voici une brève description de ces régions afin de mieux visualiser les risques que peut engendrer l'impact s'il touche une ou plusieurs de ces structures.

    Structures du cerveau

    Le cerveau est divisé en deux parties égales nommés hémisphères: le gauche et le droit qui ont un contrôle croisé, c'est-à-dire que celui de gauche s'occupe du côté droit du corps et le droit s'occupe du côté gauche.

    Chaque hémisphère est réparti en quatre régions distinctes qui ont chacune leurs fonctions respectives.

    Lobe Frontal (en bleu): Planification, langage expressif, mouvement volontaire, organisation intellectuelle, raisonnement, mémoire, résolution de problème (odorat)

    Lobe Temporal (en orange): Audition, parole, mémoire (ouïe)

    Lobe Pariétal (en vert): Traitement de l'information sensoreille (toucher), orientation spatiale, reconnaissance, attention (goût)

    Lobe Occipital (en rouge): Traitement des stimulis visuels (vision)

    Le cervelet et le tronc cérébral (en brun et beige): Équilibre, fonctions motrices, station debout, coordination, régulation du rythme cardiaque et respiratoire.

    Pris du site: http://psychology.about.com/od/biopsychology/ss/brainstructure_2.htm
    image prise du site: http://fr.questmachine.org/wiki/Notre_cerveau


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  • Les traumatismes

    Il existe 2 types de traumatisme cérébral:

    Les lésions fermées:
    « Le cerveau est atteint sous l'effet d'une secousse provoquant un contact brusque entre le tissu cérébral et la boîte crânienne, sans atteinte visible de la boîte crânienne. »

    Les lésions ouvertes: « Communication entre le cerveau et le milieu extérieur. La matière cérébrale est alors exposée. »

    par Christian Duval, notes du cours: Activité physique chez les adultes en situation d'handicap

      



    image tirée du site: http://campus.neurochirurgie.fr/spip.php?article165

    Les lésions

    Il peut y avoir des lésions focales ou difuses:

    Celles dîtes focales sont souvent localisées dans les structures cérébrales superficielles au niveau crânien. « On classera les contusions corticales, les hématomes extra-cérébraux, les autres hémorragies intracérébrales et masses de densité hétérogène, et toutes les lésions secondaires à l’hypertension intracrânienne. »

    Celles dîtes diffuses, plus précisément lésions axonales diffuses, sont responsable, à tous les niveaux, des troubles de conscience. Elles sont classées comme « lésions axonales, ischémiques, ou oedémateuses ».

    Les traumas crâniens sévères sont majoritairement causés par des lésions diffuses (55,4% p/r 41,8% sur 746 traumas).

    pris du site http://www.neurostaff.org/intro_fr.htm et http://www.unilim.fr/campus-neurochirurgie/article.php3?id_article=165&artsuite=2


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